Les dégâts occasionnés par les filets de pêche en mer sur la faune sauvage et plus particulièrement sur les oiseaux sont à présent bien démontrés.

Rien qu’en Europe, on estime à 200 000 le nombre d’oiseaux capturés accidentellement par la pêche. Moins connu, ce phénomène existe également à plus petite échelle dans les étangs présents en ville où la pêche est autorisée.

Les déchets laissés par les pêcheurs, sans parler des braconniers, peuvent être nombreux et il est fréquent de retrouver un oiseau enchevêtré dans une ligne abandonnée ou encore accroché à un hameçon. Si celui-ci n’est pas coincé dans le bec, il peut être avalé et perforer ainsi son système digestif. En ce qui concerne les fils, ceux-ci peuvent ligoter l’animal au niveau des pattes ou encore des ailes. Au final, ces derniers meurent épuisés, se noient ou sont retrouvés pendus.

En avril dernier encore aux étangs d’Ixelles, le corps sans vie d’un cormoran a été retrouvé pendu à un arbre au-dessus de l’eau. D’après nos informations, il est fort probable que l’animal se soit emmêlé dans un fil de pêche qui s’est avéré être un piège mortel pour lui…

Au Centre de Soins de la Faune Sauvage de Bruxelles, nous recueillons ainsi des oiseaux d’eau victimes collatérales de la pêche. Outre les oiseaux, ces déchets (fils de pêche et hameçons) nuisent forcément à la faune aquatique qui se trouve victime d’enchevêtrement ou d’étouffement.

Si vous trouvez un oiseau vivant victime d’un filet de pêche ou d’un hameçon, prenez contact avec le centre de revalidation pour la faune sauvage le plus proche de chez vous.

Vous trouverez la liste de ces centres en ligne