Alors que ces envols ne sont déjà plus autorisés dans la capitale bruxelloise, le ciel wallon continue d’accueillir des spectacles qui contreviennent au bien-être animal et au respect de la vie sauvage. Les spectacles itinérants de rapaces sur des marchés médiévaux ou à l’occasion de journées portes ouvertes, de cérémonies de mariage ou encore de fêtes locales constituent une pratique désuète d’ouverture au monde sauvage qui n’a plus sa place dans la société actuelle.
La fauconnerie, en tant que mode de chasse ancestrale reconnue par l’UNESCO, dresse des oiseaux de proie afin d’attraper du gibier et est légalement encadrée. Cependant, certains faussaires n’ont pas hésité à détourner ce savoir-faire et exploitent désormais les rapaces au travers d’activités purement lucratives et récréatives, sans quelconque lien avec les enjeux de la fauconnerie. Tel est le cas des spectacles qui exhibent ces oiseaux sauvages lors de marchés médiévaux, de journées portes ouvertes dans les écoles ou encore lors de cérémonies de mariage.