Les grèbes se déplacent souvent en début de journée ou fin de journée d’un étang à l’autre. En période hivernale, il est courant que celui-ci atterrisse sur une route, prenant le scintillement du bitume pour les reflets de l’eau. Très maladroits sur leur pattes, ils peinent alors à se déplacer sur des surfaces dures.
Malheureusement, les poussières et hydrocarbures abîment alors fortement le plumage en le rendant perméable, et même si l’oiseau semble en bonne santé, le remettre à l’eau le condamne à mourir d’hypothermie.
Il faut donc dans tous les cas le récupérer pour le transférer au plus vite vers un centre de soins pour la faune sauvage, qui eux seuls possèdent les infrastructures nécessaires pour l’accueil de ce type d’oiseaux (sinon développement de maladies telles que l’aspergillose si animal maintenu sur une surface solide).
Attention au bec lorsque vous attrapez un grèbe: il peut s’en servir comme poignard.