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Malgré l’interdiction de la tenderie en Belgique obtenue par la Ligue il y a plus de 30 ans, la capture illégale d’oiseaux sauvages est aujourd’hui en pleine recrudescence.

Un rapport émis par BirdLife en 2022 en atteste : la Belgique se classe parmi les trois pays où le nombre d’oiseaux capturés ou tirés illégalement par km² est le plus élevé (hors zone méditerranéenne). En Wallonie, on estime même qu’il y a plus d’oiseaux détenus illégalement que légalement (Revue Imagine, hiver 2023). Le constat est alarmant, et la Ligue lutte chaque jour pour mettre fin à ces pratiques.

Que ce soit par la revente (avec trafic vers la France et les Pays-Bas), l’élevage, ou les concours de chants, les oiseaux capturés sont exploités dans un seul but : le profit, au détriment de notre biodiversité déjà en plein déclin. Les espèces granivores dites « de cage » sont particulièrement touchées : pinsons, linottes, chardonnerets, tarins, bouvreuils (…).

La capture illégale d’oiseaux est s’intensifie en période de migration, le déplacement des oiseaux sur de longues distances augmentant les probabilités de capture. Nous sommes actuellement au cœur de la période de migration : le moment est donc propice pour agir !

Comment intervenir ?

Si vous constatez des activités suspectes autour d’une éventuelle capture d’oiseaux sauvages (en pleine nature, dans les jardins, villages, ou autres), alertez la police et rapportez-nous les faits. Nous prendrons les mesures nécessaires pour investiguer le cas et poursuivre les actes illégaux.

Voici quelques signes qui peuvent attirer votre attention :

  • Filets tendus
  • Chants et cris d’oiseaux trop intenses (trop d’oiseaux en un seul lieu)
  • Diffusion d’enregistrements de chants d’oiseaux (utilisés pour attirer les oiseaux)
  • Cages avec des oiseaux « appelants » (également utilisés pour attirer les oiseaux)
  • Annonces en ligne de vente d’oiseaux non-bagués
  • Présence des espèces précitées dans une exposition ornithophile

Merci de votre vigilance et de votre engagement. Ensemble, mettons fin à ces pratiques d’un autre temps !

Vous êtes témoin de faits suspects ?

Contactez notre juriste, Sébastien Du Pont, à l’adresse sebastien.dupont@protectiondesoiseaux.be ou au numéro +32 (0)2 521 28 50.

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