Indispensables et idéales pour bouger, les jumelles sont souvent insuffisantes pour observer les oiseaux à longue distance, entre autres en bord de mer, sur des étangs ou encore avec des oiseaux particulièrement farouches. Si vous voulez progresser en ornithologie, et noter plus de détails du plumage, le recours à une longue-vue est souvent nécessaire.
Sans compter que, parfois, vous n’avez pas le choix ! Pour observer certains oiseaux, il convient de respecter une distance de sécurité pour assurer leur tranquillité ou tout simplement pour des raisons légales. Et c’est vrai pour la faune sauvage aussi ! Je vais régulièrement en Baie de Somme, haut lieu pour l’ornithologie, mais qui voit également la présence d’une colonie de phoques (ils sont environ 500). A la pointe du Hourdel, à deux pas de Saint-Valery, vous pourrez très certainement les observer. Mais attention, il est interdit de les approcher à moins de 300 mètres pour respecter leur repos. C’est ici qu’une longue-vue est bien pratique !
Bien entendu, une longue-vue est plus encombrante qu’une paire de jumelles. Il faut au minimum un monopied, en général plutôt un trépied, pour assurer la stabilité et tenant compte du poids. De plus, il faut un temps d’installation, ce qui n’est pas le cas avec les jumelles où l’utilisation est instantanée. Heureusement, les fabricants ont fait d’énormes progrès et les longues-vues sont aujourd’hui plus compactes et légères que dans le passé (aux alentours de 2 kilos tout de même).