La Gallinule poule-d’eau est une espèce quasi-omniprésente dans presque tous les milieux aquatiques : étangs, lacs, marais, canaux, cours d’eau même rapides, douves ou pièces d’eau douce, même les plus petites et proches des habitations.

Elle présente une grande variabilité dans son comportement “social” en période de reproduction, tantôt farouche, tantôt familier. Si parfois seul son cri sonore retentit dans un marais dense où elle est difficilement détectable, c’est quasiment à découvert, parmi les hommes qu’elle mène à bien sa reproduction. Sa présence aux abords des bassins et sur les pelouses des parcs urbains est devenue chose courante et n’étonne plus personne.

Avec son plumage noir ardoisé, son écusson bleu au-dessous de la queue relevée et son bec rouge vif à la pointe verte, la Gallinule poule-d’eau est devenue une espèce assez commune et connue de tous. Le hochement saccadé et nerveux de la queue, dévoilant le blanc pur des sous-caudales, lui est très typique, que ce soit en nageant ou en marchant. Ce caractère la distingue de la Foulque macroule qui partage avec elle le même habitat, malgré une concurrence parfois très agressive de cette dernière.Le régime alimentaire de la Gallinule poule-d’eau est mixte, en partie carné (insectes aquatiques, larves, vers, limaces, escargots, têtards, etc.) et en partie végétal dont des céréales et le maïs en hiver.

Elle construit son nid de ponte sur une plate-forme flottante parmi les plantes palustres, mais il peut aussi être perché sur une branche basse surplombant l’eau ou, plus rarement, posé sur la terre ferme à proximité de l’eau. En cas d’une seconde nichée, les jeunes du premier nid nourrissent parfois ceux du second. un inventaire récent en Belgique estime ses effectifs à plus de 23.000 nicheurs.

Considérée à tort comme gibier, la Gallinule poule-d’eau est surtout la victime innocente des pièges à rats musqués dont l’appât est constitué d’un morceau de pomme dont elle raffole la saveur en toute saison.

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