Hôte familier de nos campagnes, le lapin de garenne est présent partout où il trouve de quoi se nourrir et un sol suffisamment profond pour qu’il puisse creuser ses terriers. Très prolifique et capable de s’adapter à presque tous les habitats, le lapin de garenne peut former des colonies extrêmement nombreuses, au point d’être considéré comme un véritable fléau dans de nombreuses régions du monde.
Essentiellement nocturne, le lapin passe la plus grande partie de la journée sous terre. Il sort au crépuscule, avec une très grande prudence, en humant l’air pour détecter l’éventuelle proximité d’un prédateur. Il ne s’aventure jamais très loin de son terrier où il se réfugie à la moindre alerte. Lorsqu’il décèle un danger, le lapin avertit ses congénères en martelant bruyamment le sol avec ses pattes, avant de détaler, la queue dressée, signal d’alarme complémentaire.
Le lapin ne mange que des végétaux, principalement des herbes, des racines, de jeunes pousses et de l’écorce. Comme il a un gros appétit et qu’il vit en colonies, il peut faire des ravages dans les récoltes et les forêts dont il empêche la régénération en détruisant les jeunes pousses des arbres. Aussi est-il considéré comme un redoutable fléau dans beaucoup de régions agricoles.
L’homme est le principal ennemi des lapins, en raison des ravages que ceux-ci font dans les cultures. Dans les années 1950, le nombre des lapins sauvages d’Europe a été considérablement réduit par le développement d’une maladie contagieuse, la myxomatose. Or la quasi-élimination des lapins dans une région peut avoir, à long terme, de graves conséquences écologiques : elle bouleverse l’équilibre de la végétation en favorisant la prolifération de certaines plantes au détriment des autres.
Carte d’identité
Nom latin : Oryctolagus cuniculus
Ordre : lagomorpha
Famille : leporidae
Taille : 25 à 30 cm
Reproduction : 3 à 8 petits /5 à 7 portées par an
Sevrage : 1 mois
Répartition : toute l’Europe
Statut en Région Wallonne : Chassable
Statut en Région Bruxelloise : protégé