Bruant jaune

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Comme les autres bruants, il se distingue des fringillidés (tarin, chardonneret) par une allure plus svelte et une longue queue. Le mâle adulte a la tête et les dessous du corps jaunes, le manteau brun noisette rayé de noir, excepté le croupion et les bords externes de la queue blancs. La femelle et les jeunes sont plus ternes avec la tête nettement moins jaune mais avec le croupion roux.

De tous les bruants, celui-ci est le plus dépendant de l’homme et profite le mieux de son activité.

C’est un hôte nicheur des paysages ouverts entrecoupés de bosquets et bordés de champs avec haies et fossés couverts d’une riche végétation. Il fréquente également les jeunes plantations forestières, les lisières des bois, les terrains vagues ou en jachère. Dans son aire méridionale, il devient un oiseau montagnard (jusqu’à 900 mètres).

Son régime alimentaire, végétal à plus de 70%, se compose de semences de diverses graminées, de verdure jeune et tendre, de grains (avoine et orge), et de baies. Il capture cependant de nombreux insectes de petite taille pendant le nourrissage des jeunes ainsi que des araignées, limaces et mille-pattes.

La ponte a lieu dès le début d’avril. Les jeunes quittent le nid avant de voler convenablement, ce qu’ils ne feront qu’à l’âge de 16 jours.

Cette espèce est en continuelle diminution chez nous (actuellement entre 25 et 35.000 couples nicheurs), victime du remembrement agricole, de l’arrachage des haies, des pulvérisations de pesticides, ce à quoi vient s’ajouter les nombreuses captures destinées à en faire un oiseau en cage (tenderie).

Carte d’identité

Nom latin : Emberiza citrinella

Ordre : Passeriformes

Famille : Embérizidés

Taille : 16cm

Reproduction : 3 à 5 oeufs deux à trois fois par an

Couvaison : 12 à 14 jours

Séjour au nid : nidifuge

Répartition : presque tout l’Europe

Statut en Région Wallonne : conditionnellement protégé