Nous connaissons déjà l’interdiction de la chasse dans le Canton de Genève depuis 1974 ! Voici une autre initiative prise en faveur de nos amis les animaux que nous avons lue dans le « Courrier des Bêtes », journal d’information de la Société vaudoise pour le protection des animaux (numéro 486 – Décembre 2018) et que nous reprenons ci-dessous :
« Pendant la saison des amours chez les cerfs, les animaux ont la tête ailleurs et le risque de collision augmente, notamment à proximité des espaces forestiers où les hardes se regroupent. En effet, ces animaux, dispersés dans les forêts la majeure partie de l’année, se rassemblent pour le brame dans les bois durant l’automne. Habituellement précautionneux à l’égard du trafic, ils peuvent alors être plus imprudents et plus enclins à traverser les axes routiers à l’improviste pour suivre leur groupe. C’est pourquoi, afin d’accroître la sécurité des usagers de la route et diminuer la mortalité chez les animaux, passer la vitesse à 60 km/h sur certains tronçons routiers de façon temporaire est une solution efficace.
C’est une des solutions mises en place par l’Etat de Genève pour diminuer le nombre des indésirables rencontres. Nous souhaiterions que cet exemple se répande à tous les cantons. Compte tenu de la taille et du poids de ces animaux hauts sur pattes, le risque d’une issue lourde de conséquences est non négligeable pour l’automobiliste en cas de collision ; pire, pour l’animal, elle est la plupart du temps mortelle. Adopter une vitesse adaptée peut alors faire la différence. Ainsi, dans le cas d’un cerf débouchant inopinément sur la route à 35 m de distance, un véhicule roulant à 80 km/h appliquant un freinage d’urgence percutera l’animal à une vitesse encore suffisante pour provoquer un impact équivalent à celui d’une chute de cinq étages… Dans la même situation, un automobiliste roulant initialement à une vitesse de 60 km/h parvient à s’arrêter et évite totalement le choc. Les animaux sont bien plus beaux à observer dans la nature qu’encastrer dans la calandre d’un véhicule !
C’est pourquoi, pour diminuer le risque de collision, il est recommandé aux usagers de la route de réduire leur vitesse, notamment de la tombée de la nuit au lever du jour, à proximité des espaces forestiers, même si aucune mesure officielle n’a été prise. Attention, si un animal traverse devant votre véhicule, il est très probable que d’autres suivent !
Et si un choc devait malgré tout se produire, avec des animaux (de la faune sauvage, mais aussi domestiques), nous sommes tenus légalement d’avertir immédiatement la police, qui se chargera d’intervenir ou de prévenir le garde-faune. L’omission de signaler un accident est punissable. Pour les animaux familiers, il faut également avertir le propriétaire de l’animal s’il est identifiable. »
A quand une mesure similaire de limitation de la vitesse chez nous dans les massifs forestiers ?…