Encore une marque de l’égoïsme de certains. Jusqu’où peut aller le désir de possession de l’homme, au détriment du bien-être d’un autre être vivant ?
En se déplaçant dans son véhicule, un agent communal de la commune de Koekelberg (Bruxelles) s’étonne de voir en pleine rue un rapace au sol, semblant en difficulté. Celui-ci a donc l’excellent réflexe de le récupérer et de le faire transférer dans notre Centre de Soins de la Faune Sauvage de Bruxelles…
Inconnu au bataillon des espèces indigènes bruxelloises, il a fallu mener une petite enquête pour découvrir qu’il s’agit là d’un Aigle botté, oiseau particulièrement rare chez nous !
Le pauvre semble avoir les pattes déformées, et arbore à l’une d’elle un reste de manille… Se serait-il détaché pour réussir à s’enfuir ?
Après auscultation, il semble que l’animal présente une atrophie musculaire. Celui-ci ne se tenant pas debout mais sur ses “genoux”, il y a fort à parier que ses conditions de détention étaient catastrophiques… Avait-il au moins un perchoir ?
Une radiographie va bientôt être programmée pour déterminer s’il n’y a pas de problèmes internes.
Le rapace reprend petit à petit du poil de la bête. Même s’il a fallu le gaver les premiers jours, il se nourrit maintenant seul et commence à se tenir et à se percher correctement…
L’Aigle botté étant rarissime dans nos contrées, il y a fort à parier qu’il s’agit d’un oiseau importé illégalement… L’Institut Bruxellois pour la Gestion de l’Environnement a été informé de la situation… Affaire à suivre donc !