Le printemps est là. Les jours s’allongent, et après des mois plus ternes, la nature reprend des couleurs. Les feuilles poussent sur les arbres, et des fleurs apparaissent ici et là. Certains oiseaux sont déjà de retour de migration… Le printemps nous en met plein la vue. Mais nos oreilles ne sont pas en reste, car depuis plusieurs semaines déjà, le paysage sonore s’enrichit de jour en jour, et les oiseaux en sont les principaux artisans. Mais comment discerner ces sons et identifier les chanteurs ? Nous vous donnons quelques astuces dans cet article.
Si il n’a pas été possible de débuter l’apprentissage des chants dès la fin de l’hiver, il reste possible de se ménager des moments favorables à l’apprentissage, où la complexité sonore est moindre, même quand le printemps est déjà bien entamé. Choisir des moments de la journée ou des lieux où seules quelques chants différents sont audibles permet de se concentrer plus facilement sur quelques espèces. Limiter le nombre de chants à apprendre est d’ailleurs une bonne approche. L’immense majorité des chants qui parviennent à nos oreilles tout au long de notre vie d’ornithologues sont ceux des espèces communes. Commencer par apprendre les chants des espèces que l’on aperçoit régulièrement dans son jardin ou dans le parc voisin permet donc de constituer une très bonne base. Une fois cette base maîtrisée, au moins en partie, c’est alors le moment de s’aventurer à la découverte d’autres chants inconnus.