Juvéniles en détresse

Les bons gestes !

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En cette période de nidification, beaucoup de jeunes arrivent dans le Centre de Soins de la Faune Sauvage de Bruxelles, et dans les autres centres.
En effet, un grand nombre de jeunes mammifères et oisillons vagabondent dans nos jardins. Certains de ces jeunes animaux semblent abandonnés et incitent alors les citoyens à leur venir en aide. Cependant la découverte de juvéniles hors du giron familial n’est pas toujours un signe de détresse.

A chaque printemps un grand nombre de citoyens sont confrontés à la découverte d’oisillons et de jeunes mammifères supposés en détresse. La période de nidification battant son plein, la Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux tient à rappeler les premiers gestes à adopter lors de la découverte d’un jeune animal.

La première nécessité est d’évaluer l’état de détresse de l’animal. Un juvénile vagabondant hors du giron familial n’est pas forcément abandonné ou perdu. Ses parents ne sont peut-être pas loin et peuvent toujours le prendre en charge. Ainsi avant de saisir un animal nous conseillons d’observer son comportement et d’évaluer s’il est en danger. Un animal aura toujours plus de chance de survie en grandissant avec ses congénères qu’auprès de l’homme, il ne faut donc pas agir dans la précipitation.

Si vous observez des signes de détresse (blessure, pelage ou plumage épars, abri détruit, cadavres des parents, etc.) les premiers gestes sont de mettre le juvénile hors de portée des prédateurs en le plaçant dans une caisse en carton pourvue de trous d’aération et d’une source de chaleur comme une bouillotte ou une bouteille d’eau chaude enroulée dans un essuie. Il ne faut jamais donner à boire directement dans le bec ce qui pourrait provoquer la noyade ou une pneumonie.

Ensuite il vous suffit d’appeler un centre de soins pour la faune sauvage qui vous guidera dans la marche à suivre. Les centres de soins pour la faune sauvage disposent des compétences et des agréments nécessaires pour apporter les soins adaptés aux animaux sauvages et leurs juvéniles. Il en existe une dizaine en région wallonne (CREAVES) et un sur Bruxelles (Centre de Soins pour la Faune Sauvage de Bruxelles) géré par la Ligue.

Par ailleurs la détention d’un animal sauvage par un particulier est interdite [1] [2] et compromet ses chances de survie et de réhabilitation à l’état naturel. En effet chaque espèce sauvage nécessite des soins particuliers et doit à tout prix éviter d’être apprivoisée.

Références
[1] Ordonnance relative à la protection de la nature de 2012 (Bruxelles).
[2] Loi sur la Conservation de la Nature de 1973 (Wallonie).

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