Les centres de soins pour la faune sauvage saturés !

Communiqué de presse

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La Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux tire la sonnette d’alarme par rapport aux centres de soins de la faune sauvage en Belgique francophone.

La LRBPO gère le seul Centre de Soins de la Faune Sauvage de la région bruxelloise et constate un nombre très important d’entrées en cette période de nidification et de conditions climatiques difficiles, et elle n’est pas la seule.

Beaucoup de centres de soins pour la faune sauvage en région wallonne comme Birdsbay à Ottignies-Louvain-la-Neuve, le CREAVES d’Hotton ou encore Le Martinet à Theux sont à la limite de leur capacité d’accueil, malgré l’accalmie observée depuis quelques jours. L’Annexe Hérisson de Namur ainsi que le CREAVES de Saint-Nicolas affiche actuellement complet et le CREAVES de Namur vient à peine de rouvrir.

Le constat est simple : il y a un manque cruel de capacité d’accueil en Wallonie. Certaines parties sont vierges de tout centre, obligeant les déposants à faire un grand nombre de kilomètres pour trouver une solution. Le manque de personnel et de bénévoles ajoute encore une difficulté supplémentaire à la gestion des centres.
De plus, il est nécessaire de signaler le peu d’aide des autorités qui n’ont pas pris la mesure de l’importance du problème et de la nécessité d’offrir une solution de revalidation aux animaux en détresse et à la population sensible à cette problématique. Les centres de soins pour la faune sauvage font pourtant œuvre d’utilité publique.

C’est un casse-tête quotidien que de gérer les nombreuses entrées (entre 10 et 25 accueils journaliers au Centre de Bruxelles), les animaux actuellement en soins et le peu de bénévoles sur place.

La Ligue appelle les régions bruxelloise et wallonne à accorder plus de moyens humains et financiers aux centres de soins existants.
De nombreux centres doivent aujourd’hui se débrouiller avec des moyens dérisoires, et ne peuvent compter quasi que sur les dons des particuliers et l’aide de bénévoles. Certains sont obligés de fermer définitivement, faute d’aide et de reprise comme le centre de Héron ou celui d’Arlon.

Les centres de soins sont des acteurs importants du maintien de la biodiversité et de la sensibilisation du grand-public. Leur rôle éducatif et environnemental est primordial et ne doit pas être mis de côté.