Il est nettement plus grand que le Pigeon dit « domestique » et possède une queue plus longue et un miroir blanc dans l’aile. Les adultes ont une tache blanche de chaque côté du cou et le dessous du corps est teinté de rose bordeaux.
En tant que nicheur, il fréquente de préférence les bois de chênes ou les bois mixtes entrecoupés de clairières, mais également les lisières de bois, les petits bosquets de campagne, les grands parcs privés ou mêmes publics ainsi que les avenues bordées d’arbres de nos grandes villes occidentales.
Son régime alimentaire consiste en des semences et graines diverses, petits pois, glands, faines, trèfles, pissenlits, choux et navets (lors des hivers rigoureux et quand le sol est recouvert de neige), ainsi que des baies de toutes sortes de plantes cultivées ou sauvages, la verdure fraîche ou les boutons épanouis d’essences feuillues ou de conifères.
Les pontes ont lieu dès février-mars jusque tard dans la saison (octobre). Les deux sexes assurent la couvaison.
Les ramiers des Pays-Bas, de Belgique et de France sont partiellement sédentaires, les troupes de migrateurs passant dans nos contrées en automne étant le plus souvent originaires d’Europe orientale ou centrale.
Ils sont pourchassés toute l’année, et ce même pendant la période de nidification, au fusil, au poison et parfois même à l’aide de stupéfiants (Grande-Bretagne). En France, la « chasse à la Palombe » est tristement célèbre : lors du passage des cols ouest-pyrénéens, en septembre-octobre, les Ramiers sont attendus par les Basques et les Landais qui les massacrent au fusil, au filet et autres pièges de tous genres. Sous un faux prétexte de « tradition », une véritable hécatombe est organisée sous le couvert des autorités laxistes soumises au lobby cynégétique.