Plusieurs espèces ne sont pas protégées en Belgique, on peut donc les tuer tout à fait légalement, comme les Pigeons des villes, les souris et les rats. Nous ne cautionnons bien sûr pas ces mises à mort. Nous privilégions le vivre ensemble. Nous pouvons comprendre que des conflits avec des espèces sauvages peuvent survenir mais d’autres solutions sont à privilégier que la mise à mort de l’animal posant « problème ». Il est à noter qu’il n’y a en fait souvent aucun conflit mais que la simple présence de l’animal n’est pas acceptée.

Parmi les différents moyens de tuer l’animal non protégé, il y en a des plus cruels que d’autres. Un des pires est le piège à colle qui vise principalement à attraper des rongeurs. Ceux-ci restent alors collés sur le piège et meurent après quelques jours d’agonie.

Une souris prise dans un piège à colle.

 

Ces pièges ne respectent donc pas la législation sur le bien-être animal et la mise à mort :

CHAPITRE VI. – Mise à mort d’animaux.Art. 15. « … Lorsque la mise à mort sans anesthésie ou étourdissement d’un vertébré est tolérée … dans le cadre de la législation de lutte contre les organismes nuisibles, la mise à mort peut seulement être pratiquée par la méthode la plus sélective, la plus rapide et la moins douloureuse pour l’animal. »
Une mésange bleue couverte de colle provenant d’un piège.

De plus, ces pièges ne sont pas sélectifs. Dans les centres de revalidation pour la faune sauvage et CREAVES, il arrive régulièrement que des personnes apportent des oiseaux encore vivant pris dans des pièges à colle, dont des espèces protégées. Il est alors très difficile de les sauver.

Dans ce cadre, nous avons sollicité le Ministre chargé du bien-être animal en Wallonie, Monsieur Di Antonio et la Secrétaire d’état chargée du bien-être animal à Bruxelles, Madame Debaets, pour faire interdire ce type de piège dans ces deux Régions.